Générations X et Y, leurs différences surprenantes vis-à-vis du monde du travail

On les dit impatients, individualistes et ambitieux : les “millennials”, représentants de la génération Y, supplantent peu à peu les enfants dits de la génération X dans les TPE et PME françaises. Qui sont-ils et quelles sont leurs attentes vis-à-vis du monde professionnel ?

Christelle, 46 ans, est directrice des ressources humaines dans une PME d’une taille importante. Mère de trois enfants, elle jongle entre ses réunions et sa vie de famille. Elle se voit continuer son métier durant une dizaine d’années, avant d’envisager une reconversion vers un poste moins stressant.
De 22 ans son cadet, Tom est « data scientist » dans une ETI (entreprise de taille intermédiaire) depuis 6 mois. Après une école spécialisée en communication digitale, il a alterné stages et CDD courts et a postulé un peu par hasard à ce poste dont il rêvait depuis plusieurs années. Il est, contrairement à Christelle (classée “X”), un pur produit de la “génération Y”.

Apparue au début des années 90, l’expression “génération X” fait référence aux enfants conçus à partir des années 60, jusqu’aux années 80. Nés au moment des premières crises économiques et après les “baby-boomers”, les enfants de la génération X ont connu le chômage, la chute du Mur de Berlin et la fin de la Guerre Froide. Plus ouverts que leurs aînés sur le plan culturel, religieux ou social, ils ont vécu le début de la Troisième Révolution Industrielle.

A leur suite vient la génération Y, née entre la fin des années 80 et le début des années 2000, d’où son surnom de “Millenials”. Cette génération est composée de jeunes gens n’ayant peu ou pas connu le monde sans les NTIC, que l’on qualifie donc volontiers de digital natives : ils n’envisagent plus un monde sans Internet ni technologie et voient l’entreprise comme un moyen d’épanouissement. Leur bien-être passe avant leur carrière, même si cette dernière peut y contribuer pleinement.

Travail et bien-être personnel

Entre les générations X et Y, le rapport à l’entreprise a donc changé. Loin du traditionnel “métro-boulot-dodo” de leurs aînés, les millennials notamment recherchent un certain épanouissement au travail, qui doit rimer avec confort autant qu’avec effort. Là où les journées d’un travailleur de la génération X pouvaient être les mêmes durant 10 ans, le digital native s’adapte : il gère ses horaires selon ses priorités, n’hésite pas à arriver plus tard, terminer plus tôt ou au contraire passer une partie de la nuit à finir un projet si le besoin s’en ressent. Ses horaires s’adaptent et non l’inverse.

Car c’est bien la balance entre vie professionnelle et vie personnelle qui importe : les loisirs ne sont pas seulement un complément au travail mais bien un élément nécessaire au bien-être global du millennial, à l’écoute de ses besoins et de son équilibre.
Son rapport à la hiérarchie est plus horizontal que vertical, contrairement à la génération précédente. Là où le responsable restait quoi qu’il arrive une relation de travail, le digital native envisage volontiers de s’en faire un ami. Tant mieux, cela lui permettra de faire passer ses idées plus facilement, et pourquoi pas d’obtenir rapidement une promotion.

La génération Y comprend parfaitement les enjeux de la mutation digitale et ce qu’elle peut apporter aux TPE et aux PME : réactivité, hyperconnectivité, adaptabilité, engagement… Le millennial connaît son importance dans l’entreprise digitalisée ; il mesure que ses compétences sur les réseaux sociaux et l’outil informatique peuvent lui ouvrir des portes. De surcroît, il est multi-tâche et peut donc suivre plusieurs dossiers à la fois. Il attend donc un retour de son employeur : conciergerie, cafeteria de qualité, crèche, transport… et sa productivité n’en sera que décuplée.

Découvrez comment les services des conciergeries digitales offrent aux salariés des deux générations un moyen d’équilibrer leurs vies selon leurs appétences.