Les entreprises qui s’emparent des outils collaboratifs

Quelques années après l’émergence de MySpace et Facebook, les entreprises se sont emparé des outils collaboratifs pour créer leur propres communautés internes (Marc Benioff déclarait en 2010 que sa société, Salesforce, se devait d’adopter les mêmes règles de communication et de partage que Facebook sous peine de disparaître)

Nous assistons aujourd’hui à un phénomène comparable avec l’économie collaborative.

 

Collaboratif

 

 

Les startup de sharing ont émergé, bientôt les entreprises vont adopter les codes et les standards de cette nouvelle révolution digitale.

Les observations confirment inéluctablement cette transformation : les ventures capitalists se ruent sur les places de marché collaborative (le service de partage de taxi Uber a levé le 22 aout 2013, 361 millions de dollars dont 258 proviennent du fond d’investissement Google Ventures). Un écosystème se monte autour des principaux leaders du marché : des professionnels de l’hôtellerie se connecte sur Airbnb, des sociétés de conseil émergent pour guider les professionnels dans la bonne compréhension des nouveaux codes de l’économie collaborative et ouvrir large les portes du développement marketing et du branding.

L’un des premiers mouvements constaté est la prise de pouvoir des particuliers à chaque niveau de la chaîne de valeur : pour marketer un produit ou un service, choisir sa chaine de distribution et acheminer ce bien ou ce service à un autre particulier.

La prise de pouvoir des particuliers va-t-elle s’arrêter au supply chain des sacs à main ou à la réservation de nuits d’hôtels ?

Guess not…cette révolution va aussi transformer la relation au travail.

Les réseaux sociaux ont renforcé, dans les entreprises qui l’on déployé, des liens d’une autre nature entre les salariés. Dans une SSII française de 5000 collaborateurs et 23 nationalités, le « facebook maison » véhicule des documents professionnels, structure des équipes d’experts et permet aussi de féliciter une promotion, une naissance ou de primer un concours de photos de vacances.

Aujourd’hui, le salarié considère son entreprise comme un lieu de partage et de sociabilisation. Poussé par une génération Y qui prend le pouvoir, il a dénoué fil après fil la légitimité du « galon » au profit de la reconnaissance sociale. Le compteur de la promotion interne tourne désormais au nombre de « followers » sur son compte twitter d’entreprise.

Demain, ce même salarié va s’adresser à son entreprise comme à une vaste salle de marché forte de centaines d’acheteurs et de prescripteurs potentiels pour ses services ou ses biens.

La donne pourrait alors considérablement changer…au bénéfice des plus malins auront anticipé l’avènement du collaboratif.

 

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez…

• On parie que vous pratiquez déjà la consommation collaborative ?

• Le développement de la consommation collaborative au sein des entreprises